#MOOD 2018: La disturbance dans le cinéma et la tv


Par Adrien Pflug et Lucie Bernard

Lundi 17 décembre, l’équipe du state of mind et les étudiants du Master 2 Digital Média Cinéma ont eu la opportunity de débattre des disruptions dans les domaines du cinéma et de la télévision avec Aurélie Meimon, productrice pour French Kiss Pictures et fondatrice de MademoiselleFilms, et Aline Marrache, directrice des procurements et des coproductions digitales pour le Groupe Canal+ à l’international.

version podcast de la session (cliquez put écouter):

Sans shock, il a principalement été concern de l’avènement de la SVOD et de boy acteur le plus puissant, Netflix. Put Alexandre Michelin, 2018 aura été une année particulièrement brutale put le cinéma. Avec ses millions d’abonnés sur les territoires francophones, la plateforme est une menace de plus en plus inquiétante put l’audiovisuel français …

Ou pas. Aux yeux d’Aurélie Meimon, l’arrivée de nouveaux acteurs dans le secteur de la diffusion ne peut être que de bonne augure. D’abord, parce qu’elle permet à des projets qui n’auraient autrement jamais vu le jour d’atteindre leur public– c’est le cas de Je ne suis pas un homme accomplished d’Eléonore Pourriat, le leading long-métrage indépendant français diffusé exclusivement sur Netflix. Ensuite, parce que l’internationalisation du marché permet aux programmes français de trouver une deuxième vie à l’étranger– comme l’ a fait Maroni, qui a été diffusée sur AMC.

Aline Marrache souligne toutefois le provocative représenté par la tendance de Netflix à court-circuiter les producteurs pour approcher les auteurs directement. Si Netflix interagit avec les abilities sans intermédiaire et preserve les droits des body of work, que reste-t-il du travail du producteur délégué? Devoir abandonner ses droits n’inquiète pas Aurélie Meimon: bien qu’il soit préférable de conserver ses IP, les contenus sont aujourd’hui si nombreux et produits à une telle vitesse que leur durée de vie commerciale a été considérablement écourtée. Comme le remarque Frédéric Guarino, l’effet de brochure sur lequel se reposaient des sociétés plus modestes est aujourd’hui de moins en moins envisageable. L’essentiel n’est plus de garder le contrôle sur ses contenus, mais le get in touch with avec les auteurs. Plus que jamais, ce sont eux qui détiennent la valeur.

Le succès de Netflix s’explique autant the same level sa connection avec les créateurs que the same level l’agressivité de sa stratégie économique. Aline Marrache la décrit de la manière suivante: dépenser plus que l’on ne gagne, s’endetter au optimum, pour développer des projets toujours plus pharaoniques et étouffer la concurrence sous le poids de boy artillerie financière. Cette stratégie an encore de beaux jours devant elle. Avec Amazon Prime Video Clip, Disney+ et le futur solution de WarnerMedia, la guerre d’attrition des plateformes de SVOD ne fait que commencer.

Dans cette lutte, le marketing joue un rôle review– Netflix mesure même le succès de ses programs au nombre de fans de ses celebrities sur les réseaux sociaux. En 2018, la plateforme a dépensé un milliard de dollars en promotion, et il existe aux yeux d’Aline Marrache une connection frappante entre le succès de ses programs et le montant de leurs budgets publicitaires. Dans cette surenchère permanente, rien n’est hors de portée, pas même le rachat d’un acteur majeur de l’affichage outdoors à Los Angeles … put le basic plaisir des skills.

Pour se mesurer aux géants venus de l’ouest et s’imposer dans un secteur en plein bouleversement, une seule option: innover. Et on n’innove pas sans prendre de risques; Aline Marrache est la première à en témoigner. Il est plus que nécessaire que les groupes médias d’envergure se positionnent sur la SVOD, mais souvent les investissements sont lourds et les revenus associés non immédiats. Le suggestive investor est gigantic pour des résultats visibles souvent beaucoup plus tard. C’est un exercice d’équilibriste.

Malgré les placements opposées d’Aurélie Meimon et d’Aline Marrache vis-à-vis de Netflix– l’une travaille avec la plateforme, l’autre doit lui tenir tête–, elles partagent un même optimisme. Nous vivons un moment clé dans l’histoire du cinéma et de la tv, un moment particulièrement energizer pour les consommateurs comme pour les professionnels. L’audiovisuel évolue. A l’aube de cette nouvelle année, il ne reste plus qu’à souhaiter que promote le monde y trouvera sa area.

La disruption du movie theater et de la tv vue d’Amérique du Nord ou la victoire de l’armée albanaise

par Frédéric Guarino

2018 aura ainsi été l’année de la victoire totale de “l’armée albanaise”, ce sobriquet en forme d’insulte, donné à Netflix en 2010 par Jeff Bewkes, alors client de Time Detector désormais absorbé the same level AT&T.

Hollywood, qui vit au rythme des mouvements des 6 devenus 5 mastodontes; Disney-Fox, Comcast-Universal, AT&T-Warner, Sony et Paramount, se résigne tant bien que mal au modèle “straight to consumer” de la firme au logo rouge.

C’est là la genuine interruption fondamentale: les studios ont été depuis plus de 100 ans les cerbères du contenu, des bureaux centralisateurs contrôlant les droits mais laissant la connection directe avec le customer à d’autres entités, les exploitants de salles, les chaînes de television, les vendeurs et loueurs de VHS/DVD.

La concurrence à Netflix s’arrange: Hulu multiplie les productions originales, Amazon monte en puissance à l’international, Warner prépare sa riposte, Disney annonce boy solution et même Apple débauche des pointures du contenu et passe commande auprès de créatifs de renom, à coups de millions. Cette validation du modèle d’affaires en straight de Netflix nécessite des investissements toujours plus colossaux et le secteur tout en entier est ainsi en reconfiguration.

La phase 2 de la interruption se fait Mirror des 2 rives de l’Atlantique et tourne autour de la chronologie des médias. C’est là le génie d’Amazon, elegance à la vision très great de Ted Hope qui vient du movie theater indépendant et privilégie l’exploitation séquentielle en salles et en “streaming”, qui a convaincu Netflix de répliquer avec la sortie salles de Roma. Le porte-parole des exploitants cinéma, John Fithian, un ancien “Marine” au verbe tranchant, fait jouer la corde sensible et évoque le fait que l’accélération de l’exploitation en “home video” en 2019 des films proclaim juste sortis va précipiter la fermeture de centaines de salles : “Provided the low profitability of the theatrical organization, if you lose 10 percent of the target market– some individuals stay at home– some movie theaters go out of business,” claimed National Organization of Cinema Owners head of state John Fithian.”

Le centre de la disturbance c’est évidemment le consommateur last, moteur économique de toute la chaîne de valeur. Celui-ci veut évidemment le optimum de choix et le maximum de flexibilité. Qui va lui donner cette combinaison au meilleur prix? Rendez-vous fin 2019 pour les premières indicators!

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